Publicité et Écologie : vers de nouveaux récits avec l’ARPP

En mai dernier, quelques collaborateurs d’Havas Publidom ont pu assister à une formation à distance, dispensée par l’ARPP, sur l’écologie dans la publicité. Cette formation, très instructive, a permis de mettre en valeur les erreurs à ne surtout pas commettre en communication et quelques très mauvais exemples historiques. Retour rapide sur cette formation et quelques principes de base à retenir, afin de ne pas utiliser l’écologie à tout va, comme argument dans une campagne publicitaire.

 

PUBLICITÉ & DÉVELOPPEMENT DURABLE
– Nouveaux Récits – 

 

Lors de la présence d’une allégation environnementale sur une publicité, il faut respecter ces deux textes de lois : 

• Article relatif à la neutralité Carbone
  INTERDICTION D’AFFIRMER QU’UN PRODUIT OU SERVICE EST NEUTRE EN CARBONE
  (ou d’employer toute formulation de portée équivalente sans informations claires, précises et véridiques comme un bilan Carbone, des preuves de démarches en cours ou des modalités de compensation mises en places).
• Article relatif au Green Washing
  INTERDICTION DES PRATIQUES COMMERCIALES QUI MINIMISENT L’IMPACT RÉEL D’UN PRODUIT
  (ou qui présentent ou évoquent des informations de nature à induire en erreur le consommateur)

La première peut conduire jusqu’à 100.000 € d’amende et la seconde jusqu’à 300.000 € d’amende plus des peines d’emprisonnement. On ne rigole plus avec l’écologie.

 

Qu’est-ce qui change aujourd’hui ?

On ne rigole plus avec l’écologie et c’est bien le message qu’essaye de faire passer aujourd’hui l’ARPP dans son discours. Elle utilise le terme « Nouveaux récits », car les choses ont changé : on ne communique plus aujourd’hui comme hier. Fini les publicités où une voiture qui passe à vive allure sur une route de campagne, crée un mouvement qui permet à un sac plastique dans la nature de se jeter lui-même dans la poubelle (cette publicité a existé oui oui) ; ou encore cette publicité Renault de 2003 qui nous montre un usage excessif de la voiture (même si ça reste très drôle). En 2025, fini les blagues sur la surconsommation, avec des placards remplis de vêtements ou encore ces publicités qui se permettent de jeter quelque chose dans la rue, même si c’est juste le temps d’une blague. Ça ne passe plus.

Aujourd’hui, bien qu’aucune loi n’y oblige, les normes et les tendances actuelles nous incitent à :
– Revaloriser le milieu citadin, ces transports en commun et la mobilité douce (comme le vélo mécanique par exemple)
– Illustrer les petits gestes écologiques du quotidien, comme le recyclage ou la baisse des consommations d’énergies
– Ne plus représenter de gestes pollueurs ou de la surabondance de nourriture, appareils électroniques, vêtements.

 

Quelle différence entre la bonne allégation écologique et la mauvaise allégation écologique ? 

Voici quelques exemples de publicités concernées :
(explications rapides en dessous de chaque image)

 

 

 

Et pour finir, voici deux publicités qui, après consultation auprès de l’ARPP, ont pu adapter leur message. Ces exemples montrent bien le travail parcouru dans le choix des termes et l’ajout de mentions légales. Pour des publicitaires comme nous, c’est passionnant ! Comme quoi malgré les contraintes, un discours écologique et publicitaire est possible, même s’il tend vers moins de choix créatifs et disons le… Moins de fun parfois.

 

 

Plus d’information sur notre engagement contre le Greenwashing 

Plus d’information sur notre engagement en faveur des recommandations de l’ARPP

 

Les images présentent dans cet article (sauf l’image de couverture) sont extraites de la formation ARPP.
Cet article n’est qu’une « publicité » pour la formation ARPP et ne donne qu’un aperçu grâce à quelques conseils exhaustifs, vulgarisés et reformulés parfois. En aucun cas, cet article ne cherche à remplacer la véritable formation sur les sujets ô combien importants que sont l’écologie dans la communication et les nouveaux récits publicitaires. Pour plus de renseignements sur cette formation, rapprochez-vous de l’ARPP.